Signature de poids pour BESIX avec le premier accord flamand sur le béton

Global Group 3 min

Le secteur de la construction en Flandre (Belgique) a lancé le premier ‘Accord sur le béton’ afin de promouvoir le concept de béton bas-carbone. Il s'agit d'une étape importante pour aider à réduire les émissions de CO2 liées à l'utilisation du béton, grâce aux principes circulaires et à l'utilisation de matériaux durables ou recyclés.

Ce nouvel accord s'inscrit dans le cadre de "Vlaanderen Circulair", un partenariat flamand visant à promouvoir l'économie circulaire en Flandre, et est soutenu par ‘Groen Beton Vert’ (GBV), Buildwise, l'Association des entreprises de démolition, de démantèlement et de recyclage (VSOR), Fedbeton et Embuild Flanders.

Une première version finale de l'Accord flamand sur le béton a été finalisée après deux ans de préparation intense, y compris l'étude d’aspects liés à la démolition sélective et à l'exigence de béton circulaire. BESIX (et BESIX Infra via GBV) ont fait partie du comité de pilotage et du groupe de transition de cette initiative qui a abouti à l'Accord flamand sur le béton.

Chaque entreprise ou partie prenante active dans la chaîne d'approvisionnement du béton peut signer cet accord. Nos collègues Koen De Mey, Director Procurement Europe, et Thierry Huberland, Global Category Manager Concrete and Civil Works, étaient présents le 6 décembre à Bruges (Belgique) pour signer l'accord au nom de BESIX et BESIX Infra, lors de l'événement d'annonce 'Green Deal Circulair Bouwen' auquel BESIX est partie signataire, démontrant l'engagement de BESIX, en tant qu'entrepreneur du bâtiment, en matière de durabilité.

Pourquoi un 'Accord sur le béton’ ?

Le béton est le matériau de construction le plus utilisé au monde et ce, en raison de ses qualités intrinsèques, telles que sa longue durée de vie, le peu d’entretien qu’il nécessite, sa sécurité incendie et son adaptabilité en architecture, entre autres. Par conséquent, son impact sur l'environnement est également considérable.

Et ce, à deux niveaux. D'abord, en raison de l'utilisation de matières premières primaires (granulats, sable de construction, clinker, etc.). Ensuite, en raison des émissions de CO2 lors de la production des composants et de la fabrication du béton. La production de ciment à base de clinker représente pas moins de 5 à 8 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial et environ 3,5 % au niveau belge.

Photographer: philippepiraux.be

Engagement du secteur du béton

La société est de plus en plus consciente des enjeux du réchauffement climatique, par la réduction des émissions de gaz à effet de serre (dont le CO2)) d'une part et de l'utilisation des matériaux d'autre part, alors que la disponibilité du sable de construction est problématique.

C'est pourquoi de nombreuses initiatives sont prises pour cette cause, comme l'accord flamand sur le béton, ou le Green Deal européen, qui fixe comme objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre d'au moins 55%, par rapport à 1990, d'ici 2030 et de 95% d'ici 2050. En outre, d'ici 2030, la conception des bâtiments et des ouvrages de génie civil devra prévoir que les éléments en béton puissent être réutilisés au maximum ou que les fonctions à l'intérieur du bâtiment puissent être adaptées au maximum. En outre, il n'y aura plus de substances dans les bâtiments qui empêchent le recyclage.

Le secteur du béton souhaite donc s'engager à 100% pour contribuer à la réalisation de ces ambitions, d'autant plus que le béton restera certainement un matériau de construction important à l'avenir en raison des qualités déjà mentionnées ci-dessus. Tant dans la conception que dans l'exécution de ses projets, le centre de compétence ‘Durabilité’ du département Engineering de BESIX, offre un soutien tant dans les stratégies de réduction du carbone que dans les matériaux et pratiques circulaires.

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