Un défi technique au service du patrimoine

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Dans les collines de Bersha, BESIX apporte son expertise pour révéler des secrets enfouis depuis des millénaires.

Collaboration unique

Bien que BESIX soit reconnu pour mener à bien certains des projets de construction les plus exigeants au monde — des gratte-ciels record aux ouvrages maritimes complexes — ce sont parfois les interventions les plus modestes, à échelle humaine, qui laissent l’empreinte la plus marquante.

Ce fut le cas à Bersha en Égypte, où BESIX a récemment apporté son expertise dans le cadre d'une collaboration unique avec l'Université de Louvain (KU Leuven) et l'Institut néerlandais-flamand au Caire (NVIC). La mission ? Il ne s’agissait pas de construire quelque chose de nouveau, mais de faire resurgir quelque chose d’ancien.

Tombeaux de 46 mètres de profondeur

Depuis plus de deux décennies, les archéologues de la KU Leuven et du NVIC étudient les remarquables tombeaux de Dayr al-Barsha, creusés dans des collines calcaires escarpées il y a plus de 4000 ans. Ces tombeaux, autrefois derniers lieux de repos de puissants gouverneurs, sont désormais essentiels pour comprendre le Moyen Empire d'Égypte.

Mais l'accès à cette connaissance est tout sauf facile. Le terrain est accidenté, les véhicules ne peuvent accéder au site, et les puits, certains plongeant à 46 mètres de profondeur, sont remplis de pierres de plusieurs tonnes placées délibérément pour dissuader les pilleurs de tombeaux. En 2024, le travail de l'équipe s'est arrêté au tombeau du Gouverneur Nehri II. Leur équipement de levage ne pouvait accéder à une telle profondeur.

C'est là que BESIX est intervenu

En étroite collaboration avec Orascom, les ingénieurs de BESIX ont conçu et construit un portique de levage sur mesure doté d’un treuil, à la fois suffisamment robuste pour soulever des pierres massives, et assez léger et compact pour être transporté à la main sur un terrain accidenté jusqu'au sommet des collines. Ce n'est pas un travail typique pour un entrepreneur mondial, mais pour l'équipe impliquée, c'était un honneur.

Le 3 avril, BESIX a rejoint les ambassadeurs belge et néerlandais lors d'une visite sur le site, guidés par le Professeur Harco Willems et l'archéologue Marleen De Meyer. Assister à la reprise de leur travail grâce au nouveau système fut un moment de grande fierté et de profonde satisfaction.

« Nous sommes habitués à gérer la complexité », a déclaré Joris De Kinder, Resident Manager de BESIX. « Mais cette fois, la complexité ne résidait pas dans la taille du projet : c'était dans le cadre, les contraintes, et le fait que notre travail pouvait réellement contribuer à préserver l'histoire. C'est profondément gratifiant. »

Les fouilles sont toujours en cours. Mais grâce à un peu d'ingénierie intelligente et un engagement partagé pour le patrimoine culturel, le passé est à nouveau à notre portée !

Vous voulez en savoir plus ? Rendez-vous sur KU Leuven's Dayr al-Barsha project.

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