Des infrastructures stratégiques au Gabon
Au Gabon, BESIX réalise des infrastructures qui transformeront la mobilité et stimuleront la croissance économique. De la région reculée d’Ebel-Abanga à la capitale animée de Libreville, nos équipes construisent un pont, deux échangeurs urbains et quatre passerelles piétonnes. À Ebel-Abanga, l’équipe BESIX remplacera une structure à voie unique datant des années 1970. Le nouveau pont de 200 mètres comportera deux voies et des trottoirs, améliorant considérablement la sécurité et la capacité sur un corridor stratégique reliant le Gabon au Cameroun et à la République du Congo.

Un site isolé, une solution créative
Ebel-Abanga, un village de moins de 1.000 habitants, se situe à environ trois heures de route de Libreville. Son isolement a posé d’importants défis logistiques. « Il n’y avait pas d’eau potable, ni de logement pour notre équipe », se souvient Manon Albertini, responsable HSE chez BESIX Gabon. « Avant même de commencer les travaux, nous avons dû créer un camp de base pour notre vingtaine d’employés. »
L’équipe a trouvé une maison inachevée qu’elle a terminée à l’aide de matériaux préfabriqués, puis a foré un puits afin d’avoir un accès à de l’eau. Mais cette eau n’était pas potable. Au départ, l’eau en bouteille semblait donc la seule option, mais cela aurait créé un nouveau problème : une accumulation de déchets plastiques dans un village dépourvu de système de gestion des déchets. « Transporter les bouteilles puis évacuer les déchets signifiait une énorme empreinte carbone », explique Manon.
En seulement un an, le chantier aurait consommé plus de 62.000 bouteilles d’un litre, générant 1,57 tonne de déchets plastiques. La logistique du transport de l’eau et des déchets, avec trois heures de trajet aller-retour, aurait entraîné plus de 12.500 kg d’émissions de CO₂.
L’innovation a permis de trouver une autre solution. BESIX a installé un générateur d’eau atmosphérique, une machine qui extrait l’humidité de l’air pour la transformer en eau potable. « C’est une machine remarquable », souligne Manon. « Elle aspire l’air, filtre la poussière, condense l’humidité et produit jusqu’à 460 litres d’eau potable par jour. De plus, elle est facile à utiliser. »
Le générateur présente un avantage non seulement environnemental, mais aussi économique. Le retour sur investissement est atteint en seulement 1,5 an, permettant à BESIX d’économiser 34.000 EUR sur la durée du projet. « Le générateur d’eau nous permet de fournir de l’eau fraîche, potable, directement sur des sites isolés, supprimant ainsi le besoin de logistique complexe et de transport de bouteilles d’eau », note Guillaume Bracq, Directeur de Projet.

Santé et éducation : une responsabilité partagée
Les initiatives en matière de santé sont devenues un pilier de la présence de BESIX à Ebel-Abanga. À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, l’équipe s’est associée à la Croix-Rouge gabonaise pour distribuer des moustiquaires imprégnées à des personnes vulnérables tels que les enfants et les femmes enceintes. Nos collègues ont visité l’école du village, distribué des brochures pédagogiques et ont même fait du porte-à-porte pour expliquer comment installer correctement les moustiquaires. « Le paludisme est l’une des principales causes de décès en Afrique », rappelle Manon. « La prévention sauve des vies, et nous voulions nous assurer que le message atteigne tout le monde. »
Nos efforts s’étendent également à la sensibilisation au VIH/SIDA. BESIX contribue financièrement à la publication de brochures de prévention et à la distribution de tests de dépistage rapide. « C’est une question de dignité et de santé », affirme Manon. « Nous ne pouvons pas ignorer ces réalités alors que nous travaillons si étroitement avec les communautés locales. »

Bâtir la confiance par des relations de proximité
L’engagement communautaire n’est pas un geste ponctuel. Deux tiers des travailleurs du chantier sont recrutés localement, renforçant leurs compétences et améliorant leur profil sur le marché de l’emploi gabonais. « Pour nous, travailler ainsi est une évidence », déclare Manon. « Nous voulons entretenir des relations étroites avec les communautés et les autorités locales, et pour cela nous travaillons main dans la main avec elles. »
La présence de deux responsables HSE et d’un représentant RH local garantit un dialogue constant avec le chef du village et les habitants. « Ils sont satisfaits de ce que nous faisons », note Manon. « Ils aimeraient voir des actions plus fréquentes, et nous essayons de répondre à leurs besoins autant que possible. Ce ne sont pas seulement des projets, ce sont des relations. »
Un héritage au-delà du béton et de l’acier
Alors que BESIX poursuit ses travaux au Gabon, l’histoire d’Ebel-Abanga illustre une vision plus large : l’excellence technique alliée à la responsabilité sociale. Des solutions innovantes pour l’eau aux campagnes de santé et au soutien à l’éducation, BESIX construit plus que des infrastructures.
« Au final, notre objectif est simple : créer un héritage durable. Une fois le pont livré, nous voulons que la communauté ressente que BESIX n’a pas été seulement un entrepreneur, mais un partenaire pour son avenir », conclut Manon.
